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Focus Jean-Gabriel Périot


Réalisateur d’une vingtaine de courts métrages dans lesquels il a exploré très tôt les possibilités du montage de films d’archives ou de photos, Jean-Gabriel Périot donne vie à des films quasi expérimentaux avec un travail sur l’image fixe, le rythme, le rapport au son. On n’entendra jamais sa voix mais ses montages hurlent, des rafales de photos de Hiroshima avant et après (200 000 fantômes) aux regards des femmes tondues à la libération (Eut-elle été criminelle…). Son 4ème film, Dies irae, sur des routes, des rues, des voies nous mène à Auschwitz et aux chambres à gaz. Quand il ne monte pas des archives, il filme des visages de prisonniers qui disent leurs rêves ou ceux des spectateurs qui, devant un mur, écoutent le concert offert par les prisonniers, de l’autre côté du mur.

Une jeunesse allemande
Une jeunesse allemande