Echo

de Rúnar Rúnarsson



Islande, 2019

Echo
En Islande, alors que tout le monde se prépare pour les fêtes de Noël, une ambiance particulière s’empare du pays. Entre exaltation et inquiétude, Echo dresse un portrait mordant et tendre de notre société moderne.
Selon vous, la société est le principal personnage du film. Est-ce que vous cherchez à dire quelque chose en particulier de la société contemporaine ?

Il s’agit d’un portrait, et quand quelqu’un propose un portrait, il faut savoir lire entre les lignes pour connaître le point de vue de l’auteur. Pour chaque film que je fais, on me demande “Qu’est-ce que vous avez voulu nous raconter ?” On dirait que chaque film doit ressembler à une parabole biblique avec une morale. La vie est plus complexe que cela. Dans mes autres films, j’ai toujours tenté de montrer que dans la vie, ce n’était ni noir ni blanc mais gris. Même dans une situation particulièrement terrible, il y aura toujours un élément de beauté à l’horizon et vice-versa. Un film ne peut pas se terminer sans espoir, sur une note noire, ni sur un monde fantasmé où tout va bien. La vie ne ressemble pas à cela, et moi, je veux montrer la vraie vie. Je ne cherche pas à faire la morale.

Entretien avec le réalisateur, Dossier de presse



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