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Elephant Man

de David Lynch



USA, 1980, 2h04, VOSTF
avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft
 

Elephant Man
Elephant Man
À Londres, à la fin du 19e siècle, John Merrick, dont les difformités lui ont valu le surnom d’Elephant Man, est exhibé dans les foires. Ému par son sort et désirant l’étudier, le docteur Treves le rachète à son propriétaire et découvre qu’il est loin d’être le simplet auquel il pensait avoir à faire. Bien que comportant toutes les obsessions de son réalisateur, Elephant Man est le film le plus classique de David Lynch, et sans aucun doute le digne successeur du Freaks de Tod Browning.
 
Dès le lancement du projet, David Lynch sait qu’il veut tourner son film en noir et blanc – comme c’était déjà le cas pour Eraserhead. Non pour des considérations purement esthétiques, mais par souci de coller le plus possible à l’atmosphère de l’époque, le Londres de la période victorienne. « C’était un choix, à cause de l’ambiance, l’industrie, la fumée, les petites rues sombres », explique le réalisateur. Elephant Man est célèbre pour son noir et blanc métallique tout en contrastes, et pour ses multiples nuances de gris qui renvoient à l’atmosphère si particulière de la ville, avec son bien-nommé London fog. Les décors ne sont pas les seuls à refléter le climat de cette société en pleine révolution industrielle, la bande-son s’y mêle aussi par le biais de bruits répétitifs qui font planer une menace sourde sur cet environnement et sur John Merrick en particulier, « anomalie » de ce monde. Mais cette atmosphère presque réaliste est constamment contrebalancée par l’onirisme de Lynch, observé dès les premières images du film.

Extrait du dossier de presse



Séances

Ce film a également été programmé en 2020 dans les cinémas associatifs suivants :
• Cinéma Eden 3, Ancenis
• Le Cinématographe, Nantes
• Cinéma Atlantic, La Turballe
• Cinéma Pax, Le Pouliguen
• Cinéma Le Cep, Vallet