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La Rue de la honte

de Kenji Mizoguchi



Japon, 1956, 1h25
avec Machiko Kyô, Michiyo Kogure, Ayako Wakao

La Rue de la honte
La Rue de la honte
Dans une maison de tolérance du quartier des plaisirs de Tokyo, cinq femmes se vendent aux passants alors qu’une loi limitant la prostitution est sur le point d’être votée. Chacune rêve d'échapper à sa condition et de connaître une vie meilleure.
 
La beauté même se révèle comme un pion dans les rapports de force : il n’y a rien d’exaltant dans les plans merveilleux d’habillage d’une geisha (Musiciens de Gion) ou de maquillage devant une glace (Les sœurs de Gion, La rue de la honte), car la création de la beauté est un travail au service d’un objectif.

La dernière image de Mizoguchi (La rue de la honte) est celle d’une toute jeune prostituée faisant signe aux clients. ”Et les unes restent dans l’ombre, les autres vont au grand jour. On voit ceux-là mais les autres, ceux de l’ombre, on ne les voit pas”, concluait l’Opéra de quat’sous. Kenji Mizoguchi est né en 1898 et mort en 1956, à quelques semaines de Bertol Brecht, avec qui il avait tant en commun.

Bernard Eisenschitz, Le Monde





Séances

Ce film a été programmé en 2019 dans le cinéma associatif suivant :
• Le Cinématographe, Nantes