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Las Marimbas del infierno

de Julio Hernández Cordón



France-Mexique-Guatemala, 2010, 1h14
Documentaire

Las Marimbas del infierno
Las Marimbas del infierno
Détrôné par un iPod, Don Alfonso n’animera plus les soirées musicales des halls d’hôtels... Pour continuer à vivre de sa musique et de son marimba il n’a d’autre issue que de tenter l’aventure imaginée par Chiquilín, son neveu et maintenant manager : associer le marimba à la légende vivante du heavy metal au Guatemala, «El Blacko». Ainsi naîtra Las Marimbas del Infierno, une expérience unique de fusion musicale et d’esprit rock dans un pays en plein chaos. Une tranche de métal à chaud.
 
Tu mixes réalité des situations et scénario écrit. Quelle était ta méthode sur le tournage ? Reposait-elle sur l’improvisation ?

Julio : L’idée était mettre Don Alfonso, Blacko et Chiquilín en situation, en corrélation. J’en savais assez sur leur vie pour imaginer facilement comment ils réagiraient. C’était comme un jeu. Ils ne se connaissaient pas avant le film. Donc oui, nous avons beaucoup improvisé.

Tu fais beaucoup de prises ?

Julio : Non. Jamais plus de quatre par plans. Le tournage a duré 18 jours.  ​  Comment vois-tu ta place au sein du cinéma latino-américain ? Julio : Comme celle de quelqu’un qui fait des films avec très peu d’argent. Mais pas seulement pour des raisons économiques. Il y a en Amérique latine un groupe de réalisateurs qui travaille sur des histoires minimalistes, sensibles, où se mêlent le documentaire et la fiction. Je suis un de ceux-là.

Des cinéastes, morts ou vivants, t’influencent-ils ?

Julio : J’ai cité Bresson, mais je suis un admirateur de Gus Van Sant, de Julian Temple, Claire Denis, Agnès varda, Terrence Malick, les Dardenne, Sergio Leone, Bruno Dumont, Todd Field, Rossellini, Harmony Korine ou Pedro Costa.

Entretien avec le réalisateur


 

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