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Mulholland Drive

de David Lynch



USA-France, 2001, 2h25, VOSTF
avec Naomi Watts, Laura Elena Harring, Justin Theroux

Mulholland Drive
Mulholland Drive
Au cours d’une nuit, Rita devient amnésique après un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive à Hollywood. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente petit à petit de retrouver la mémoire ainsi que son identité… Lynch explore les puissances du faux dans un univers où tout est enregistré et où la bande – comme la pellicule – peut passer dans un sens, puis à l‘envers, être trafiquée, abîmée ou magnifiée...
 
Mulholland Dr. (pour reprendre ici la graphie du titre original) serait-il le Sunset Blvd. de ce début de troisième millénaire ? Impossible de ne pas évoquer le film de Billy Wilder (un des préféré de Lynch) face à cette œuvre complexe qui bouscule les conventions cinématographiques pour relater les premiers pas d'une starlette dans la jungle hollywoodienne. Mais, comme toutes les fictions lychiennes, son nouveau film et aussi un voyage au bout de la nuit, un parcours dans l'inconnu, entre rêve et réalité. À la suite d'un accident de voiture, le destin de la blonde jeune première télescope celui d'une brune amnésique. Le portrait amusé des milieux du cinéma s'obscurcit alors de la noirceur d'un thriller érotique, violent et mystérieux, transformant la banale séance de casting en expérience métaphysique. La genèse de ce film, d'abord conçu comme le pilote d'une série télévisée, sollicite la comparaison avec Twin Peaks, tandis que l'image de la dualité féminine semble prolonger le questionnement de Blue Velvet et de Lost Highway.

Philippe Rouyer, Positif n°430, décembre 2001

Mulholland Drive ressemble fort à un art poétique de Lynch où son rapport au cinéma, sa manière de s'inscrire en marge d' Hollywood, d'envisager la vision d'un film comme une expérience du mystère qui n'a pas pu être élucidé, sa conception du glamour et de son envers de pur chaos, son radicalisme esthétique s'exprime dans un langage de toute beauté.

Didier Péron, Libération, mai 2001


Séances

Saint-Herblain, Cinéma Lutétia
Mercredi 24 avril 2018, 20:30

Le film a également été programmé en 2017 et en 2018 dans les autres cinémas associatifs suivants, notamment lors de la 3ème édition de la Quinzaine PlayTime :
• Rezé, Cinéma Saint-Paul
• Sainte-Marie-sur-Mer, Cinéma Saint-Joseph
• Saint-Michel-Chef-Chef, Cinéma Saint-Michel
• Campbon, Cinéma Victoria
• Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Cinéphil
• Saint-Étienne-de-Montluc, Montluc Cinéma
• Bouguenais, Cinéma Le Beaulieu
• La Turballe, Cinéma Atlantic
• Le Pouliguen, Cinéma Pax
• Saint-Nazaire, Cinéma Jacques Tati
• Préfailles, Cinéma L'Atlantique
• La Montagne, Cinéma Le Montagnard
• Vallet, Cinéma Le Cep
• Ancenis, Cinéma Eden