Oh Lucy !

de Atsuko Hirayanagi



Japon-USA, 2017, 1h35
avec Shinobu Terajima, Josh Hartnett, Koji Yakusho

Oh Lucy !
Setsuko mène une vie solitaire et sans saveur à Tokyo entre son travail et son appartement, jusqu’à ce que sa nièce Mika la persuade de prendre sa place à des cours d’anglais très singuliers. Cette expérience agit comme un électrochoc sur Setsuko. Affublée d’une perruque blonde, elle s’appelle désormais Lucy et s’éprend de John son professeur ! Alors, quand Mika et John disparaissent, Setsuko envoie tout balader et embarque sa sœur, dans une quête qui les mène de Tokyo au sud californien. La folle virée des deux sœurs, qui tourne aux règlements de compte, permettra-t-elle à Setsuko de trouver l’amour ?
 
J’aime travailler simplement avec les acteurs. Ce qui est  important pour moi, c’est ce qui arrive sur le tournage et  savoir s’adapter. Par exemple, dans le scénario, il devait faire  très beau à Los Angeles, avec un ciel radieux. Je voulais  montrer le contraste avec le temps à Tokyo. Mais il a toujours  fait gris quand on a tourné. Je me suis dit que ce devait être  comme ça, une sorte de message de l’univers et qu’il fallait  travailler avec ce que l’on avait. Du coup, ça ressemblait à  un paysage japonais. J’ai dû couper des phrases de dialogue,  car quand le personnage arrivait, elle s’extasiait devant le  soleil de la Californie. Je travaille donc en suivant le moment,  les acteurs, ce qu’ils apportent. C’est cela qui donne forme  au film. Je n’ai pas vraiment de méthode  : c’est comme si je  suivais les acteurs et les circonstances. Je veux vraiment  leur laisser un espace de liberté, les laisser suivre leurs  instincts. Quand je vois qu’ils ont du mal à dire une réplique  par exemple, c’est qu’il y a une bonne raison et je la change,  jusqu’à ce qu’ils soient assez confortables avec pour que ça  vienne naturellement. On fait des essais. En japonais, on  peut parfois dire la même chose de trois façons différentes.  On trouve donc la manière qui correspond le mieux à l’acteur.  C’est comme ça que je façonne l’histoire.

Atsuko Hirayanagi, extrait du dossier de presse

Dossier de presse



 

Séances

Ce film a été programmé en 2018 dans les cinémas associatifs suivants :
• Le Pouliguen, Cinéma Pax
• La Turballe, Cinéma Atlantic