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Sous le ciel d'Alice

de Chloé Mazlo



France 2020, 1h30
avec Alba Rohrwacher, Wajdi Mouawad, Isabelle Zighondi
 

Sous le ciel d'Alice
Sous le ciel d'Alice
Dans les années 50, la jeune Alice quitte la Suisse pour le Liban, contrée ensoleillée et exubérante. Là-bas, elle a un coup de foudre pour Joseph, un astrophysicien malicieux qui rêve d'envoyer le premier libanais dans l'espace. Alice trouve vite sa place dans la famille de ce dernier. Mais après quelques années de dolce vita, la guerre civile s'immisce dans leur paradis...

 
Quel a été le point de départ de votre film ?

Ma famille, et particulièrement mes grands-parents, m’ont toujours décrit le Liban d’avant-guerre comme un paradis où ils menaient la dolce vita. Dans leurs souvenirs, les voisins étaient des amis avec lesquels on sirotait du café à la cardamome et chaque repas était un festin qu’on partageait en famille. Quand la guerre civile a débuté, leur monde s’est effondré, et ils ne sont jamais vraiment parvenus à faire le deuil de cette plus belle partie de leur existence. J’ai grandi avec le récit de ce conflit, qui m’était conté comme un capharnaüm surréaliste, une folie fratricide dépourvue de logique, dans laquelle se mélangeaient des histoires de farces et attrapes et de cadavres. Ces mythes fantasques ont irrigué mon imaginaire et nourri ma fascination pour ce pays. En 2009, mon premier court-métrage, « Deyrouth », racontait mon « voyage initiatique » vers la contrée de mes racines. Au fil des années, je me suis également intéressée aux destinées des membres de ma famille, à leurs souvenirs et à la manière dont ils avaient vécu le conflit. Pour mon premier long-métrage, je voulais emmener ces récits là où leurs anecdotes s’arrêtaient et associer leur fantaisie à la souffrance de la dislocation d’une famille. Au début de l’écriture, avec mon coscénariste Yacine Badday, nous nous sommes retrouvés confrontés à deux mythologies assez chargées : l’histoire d’une famille et l’histoire d’un pays. Nous avons eu le sentiment de trouver le ton juste et la bonne distance lorsque l’histoire d’amour entre Alice et Joseph s’est imposée comme le cœur du récit.

Extrait du dossier de presse



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Cinéma Saint-Michel, Saint-Michel-Chef-Chef
Jeudi 12 août 2021, 21:00